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Les évêques du Togo exigent la libération immédiate de Kodjo

Dans un communiqué rendu public mardi soir, la Conférence des évêques du Togo a condamné la « brutalité et la violence » perpétrées par les forces de sécurité et de défense lors de l'arrestation d'Agbéyomé Kodjo à son domicile à Lomé. Par ailleurs, les évêques demandent aux autorités de libérer l'ancien Premier ministre. Bonne lecture.

COMMUNIQUÉ DE LA CONFERENCE DES ÉVÊQUES DU TOGO

La Conférence des Evêques du Togo a appris avec consternation l’arrestation à son domicile de Monsieur Kodjo AGBEYOME ce mardi 21 avril, dans des circonstances de brutalité et de violence perpétrées par les Forces de Défense et de Sécurité, qui se sont introduites chez lui en défonçant son portail d’entrée.

Elle déplore également le fait que l’Archevêque de Lomé, Monseigneur Nicodème BARRIGAH-BENISSAN ainsi que l’Archevêque émérite de Lomé, Monseigneur Denis AMUZU-DZAKPAH n’aient pas été autorisés à aller porter assistance à Monseigneur Philippe Fanoko KPODZRO, qui venait de lancer un poignant cri de détresse, notamment à leur adresse.

Les évêques du Togo déplorent et condamnent la brutalité et la récurrence de la violence dont nos autorités font preuve dans la gestion d'une situation qui est avant tout, politique.

Les évêques du Togo estiment que chaque citoyen a le droit et le devoir d'exprimer sa désapprobation devant l'injustice manifeste et l'oppression. Aussi les violences physiques et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux citoyens à cette occasion, sont-ils une négation de leurs droits et libertés. Une fois de plus, la Conférence des évêques les dénonce et les condamne, et appelle leurs auteurs à se ressaisir.

Les Évêques demeurent convaincus que face à cette crise consécutive à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020, l’option à privilégier reste celle de la recherche d’une solution politique qui n’occasionne pas d’autres violences, mais respecte les droits fondamentaux de chacun. C’est dans cet esprit qu’ils invitent les autorités judiciaires à relâcher Monsieur Gabriel Kodjo AGBEYOME.

Ils appellent les uns et les autres à garder le calme, afin d’épargner à notre Pays d’autres souffrances.

Que Dieu bénisse et protège le Togo.

 

 

Les évêques du Togo exigent la libération immédiate de Kodjo