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Faute de consensus, l’OIF quitte le processus électoral

En Guinée, le processus électoral se poursuit désormais sans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui dénonce le manque de consensus entre les acteurs politiques.

Ce lundi 24 février, l’instance de promotion de la langue française a publié une déclaration annonçant qu’elle ne va plus « soutenir le processus électoral » en cours dans le pays et qui débouchera le 1er mars prochain sur l’organisation des législatives et du référendum constitutionnel.

Cette décision qui intervient une semaine avant le vote est motivée par le fait que les acteurs politiques ne s’accordent pas sur l’essentiel, c’est-à-dire le fichier électoral.

« Il est important de rappeler que le fichier électoral de 2015 comportait 2.490.664 électeurs problématiques qui continuent malgré tout de figurer dans la base de données actuelle », pointe du doigt l’Organisation internationale de la Francophonie, relevant par ailleurs qu’« au total, il s’avère que 98% de ces 2.490.664 électeurs ne disposent pas de documents permettant leur identification ».

L’OIF ne veut pas néanmoins se montrer sentencieuse lorsqu’elle ajoute : « Ce n’est pas notre rôle de dire ce que la Guinée doit faire ou ne pas faire ». En clair, malgré les irrégularités constatées, elle ne veut pas valider ou invalider le fichier électoral au centre du désaccord entre le pouvoir et son opposition.

« Nous disons que c’est difficile de continuer à soutenir le processus électoral en Guinée au vu de la confusion qui l’entoure. C’est problématique qu’on ait encore plus de deux millions d’électeurs pas identifiables ou décédés sur les listes », poursuit toutefois le communiqué rendu public en début de semaine.

Le fond du problème guinéen est que le président, Prof Alpha Condé veut modifier la Constitution pour s’offrir un troisième mandat. Et il veut passer par tous les moyens pour que la nouvelle Loi fondamentale passe par voie référendaire.

Le retrait de l’OIF du processus électoral en cours sonne comme un camouflet à son régime.

A.H.

 

 

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