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KLATCHAA, ACTE QUATRIÈME
Klatchaa et ses équipes se préparent activement à enclencher une quatrième mascarade. Équipe masculine et féminine confondues ? Qu’importe ? Il s’agit, chacun dans son rôle, dans son coin ou tous collectivement, de bien encadrer le masque pour bien cacher le vrai visage de ces Messieurs et Dames, tous, de tous les continents, bien incorporés dans le vaste et complexe clan Klatchaa, prêts à en découdre, à défendre bec et ongles ce qu’ils considèrent comme la cuisine de Klatchaa, exclusivement.

Pacifiquement ? Oui, mais si les circonstances l’exigent, ne pas cacher les couleurs et recourir aux armes connues, car Klatchaa est avant tout kalachnikov-coupe-coupe-arc-et-carquois-kakla-koundrou, craquant, éclatant provoquant toutes sortes de cliquetis de tous côtés, usant de tous les coups constitutionnels et c

ontre-constitutionnels !

Et Klatchaa continue sa route, car détenteur du ticket cocorico claironné avant les époques Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarko-Macron et consorts, tous maîtres de mise à sac dans leur pré-carré, des casques de commandant à l’éco en passant par la Françafrique, confère Côte d’Ivoire, et autres contrées qualifiées par les re-conquérants coloniaux de terres des macaques.

Klatchaa, convaincu d’être ainsi l’élu démocratique du Club des Cinq, ne recule devant aucun crime, aucune crise, sa carapace étant constituée par la Communauté qui ne conçoit pas de cruauté concernant le non-Occident.

Klatchaa connaît toutes les voies, toutes les combines, pécuniaires ou diplomatiques pour clouer le bec à quiconque voudrait compter les victimes.

Klatchaa peut donc cracher du feu partout sur de prétendus compatriotes : qu’ils brûlent, se consument, se calcinent…pourvu que le contrat avec les protecteurs extérieurs de Klatchaa soit conservé à l’abri dans la bonne cachette.

En tout cas, on ne fera pas à Klatchaa le coup des Burkinabé à Compaoré. Il ne faut pas comparer, surtout pas confondre car Klatchaa dispose du capital d’actes « héroïques », c’est-à-dire des plus macabres, accumulés par son papa, Klatchaa Ier, encore connu sous le nom de Klatchaa-Klikpoto depuis que ce dernier pratiquait la coutume digne des cannibales qui consiste à découper les entrailles des cadavres des ennemis. Un vrai « Nukpekpe » qu’il n’est pas recommandable de rencontrer sur son parcours.

Que Klatchaa crache donc du feu, et qu’il crache aussi sur les valeurs éthiques, en catimini et en sourdine ou avec un fracas éclaboussant ! En quoi cela gêne-t-il les calculs de nos bons Occidentaux ? Pourvu qu’à l’ombre des cocotiers, sur nos côtes, le trafic des armes fleurisse, qu’elles soient convoyées jusqu’à Boko Haram ou concédées à tous les braqueurs de nos campagnes et de nos capitales.

En vain vous vous cassez le crâne, disant que Klatchaa défraie la chronique. Vous avez trop de scrupules. Vous ne pouvez faire obstacle à sa volonté déclarée, obstinée, de faire acte de candidature, d’écrire l’acte quatrième de la comédie macabre et devenue classique depuis plus de cinquante ans. Et pour le faire, il n’hésite pas à tremper sa plume, non plutôt son bec d’ « aklasu-nukukuduto » dans un bain de sang et même d’excréments. Le clan le commande.

Sénouvo Agbota ZINSOU

 

 

KLATCHAA, ACTE QUATRIÈME