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Présidentielle 2020/Prof. Wolou : « Si j’avais un doute sur ma capacité de gagner ces élections, je n’accepterai pas cette investiture »

Les prochaines consultations électorales pour le compte de la présidentielle de 2020 auront bientôt eu lieu sur toute l’étendue du territoire national, et pour la première fois dans l’histoire du Togo, dans la diaspora. Mais le nombre de prétendants au fauteuil présidentiel ne cesse d’augmenter chaque jour que Dieu fait. L’un des derniers candidats, investis ce weekend à Lomé pour participer à cette élection présidentielle de 2020, est le Prof. Wolou Komi, Secrétaire National du Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR, ancien parti membre de la C14). C’était au cours d’un congrès tenu samedi dernier à Lomé.

L’opposant au régime de Faure Gnassingbé ne compte pas faire de la figuration à la prochaine échéance électorale de 2020. A l’en croire, si seulement il avait le moindre doute sur sa capacité à remporter ce scrutin présidentiel, il n’accepterait pas d’être investi candidat pour défendre les couleurs de son parti.

« Je suis pleinement conscient que cette investiture que j’accepte avec humilité, mais détermination implique une lourde responsabilité et surtout des défis que je situe à trois niveaux. Le premier sera de défendre efficacement les couleurs du parti et d’être à la hauteur des espérances de tous ceux qui ont souhaité cette candidature. Le deuxième défi sera de gagner ces élections dans la loyauté. Le troisième, le plus difficile et le plus important, c’est d’être en mesure de diriger notre pays de sorte à restaurer son image, à permettre une meilleure cohésion sociale.

Si j’avais un doute sur ma capacité à relever ces défis, je n’accepterais pas cette investiture. Je sais que je pourrai le faire, mais pas tout seul. Je sais que je le ferai avec chacun de vous. Je sais qu’ensemble nous y parviendrons », a adressé Prof. Komi Wolou, samedi dernier, aux militants et sympathisants du parti PSR.

Selon l'ancien Doyen de la Faculté des Droits à l’Université de Lomé, le premier « garanti » qu’il donne aux Togolais, une fois élu président de la République, c’est le respect scrupuleux des valeurs. Le respect des lois de la République. Il promet également de ressouder la cohésion nationale.

« L’exercice du pouvoir ne s’improvise pas. On peut de façon opportuniste prendre le pouvoir. Mais le plus difficile, c’est de savoir ce qu’il faut en faire pour qu’il ne devienne pas l’instrument d’un malheur collectif. Lorsque nous aurons porté au pouvoir une personne qui ne croit pas aux valeurs, nous manquerions de cohérence à attendre d’elle qu’elle respecte les valeurs. L’écoute dans l’humilité et l’action dans la concertation sera ma marque, les valeurs seront ma boussole. Je voudrais rappeler certaines valeurs qui vont sous-tendre nos actions.

Ma conviction est que le droit est le plus puissant moteur de développement. C’est pourquoi à tous les niveaux, le respect de la loi doit être une obligation pour tous. On ne réussit rien d’important sans la discipline. Le respect de la loi passe nécessairement par la transparence. Nous devons repenser et rétablir les fondements de notre vie commune, les bases de la nation. Ils passeront par la solidarité, la solidarité entre les générations, la solidarité entre les riches et les pauvres, la solidarité entre les régions », a souligné le Secrétaire National du PSR.

L’universitaire qui estime que l’obtention des diplômes ne devrait pas être une finalité des Togolais, compte revoir le système éducatif du pays.

Revenant sur les conditions d’organisation de la présidentielle de 2020 à laquelle il participe, Prof. Wolou invite le gouvernement togolais à jouer un franc jeu. Il souhait d’ailleurs qu’une discussion franche soit ouverte avec l’opposition, dans un délai raisonnable, afin de trouver des solutions acceptables pour tout le monde.

« L’organisation des élections ne saurait relever de la raison du plus fort. Mais la transparence des élections est une obligation pour chacun d’entre nous. Nous sommes tous débiteurs envers la patrie », a-t-il lâché.

Au passage, Prof. Wolou invite les militants du parti UNIR à ne pas redouter une alternance pacifique.

Pour rappel, c’est le 22 février 2020 que le premier tour de la prochaine présidentielle aura lieu. Les candidats déclarés à ce scrutin sont plus d’une dizaine. Et le nombre risque d’augmenter les jours à venir.

Godfrey Akpa

 

 

Présidentielle 2020/Prof. Wolou : « Si j’avais un doute sur ma capacité de gagner ces élections, je n’accepterai pas cette investiture »