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Liberté de presse : L’UPF-Togo inquiète de la suspension des journaux

La section togolaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF-Togo) est vivement préoccupée par la suspension tous azimuts des journaux par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).

En effet, le lundi 23 mars dernier, la HAAC a rendu une décision suspendant le quotidien Liberté (pour deux semaines) et le bihebdomadaire L’Alternative (pour deux mois). C’est à la suite d’une plainte de l’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy pour diffamation. Ce dernier n’a pas voulu envoyer de droit de réponse aux deux journaux. Une semaine plus tard, l’hebdomadaire Fraternité a également été suspendu pour avoir critiqué la décision de la HAAC.

Cette avalanche de suspensions inquiète l’UPF-Togo. « L’UPF-Togo (section togolaise de l’Union internationale de la presse francophone) s’inquiète de la succession de ces sanctions qui font entorse à la liberté de la presse au Togo et portent atteinte au droit du citoyens à l’information, surtout en ce moment où la presse dans son ensemble est plus sollicitée dans la sensibilisation contre la crise sanitaire mondiale du Covid-19 », indique Loïc Lawson, président l’UPF-Togo dans un communiqué.

Pour ce dernier, les parties auraient pu explorer la piste d’un règlement à l’amiable. « Au regard de la texture de la plainte qui est à l’origine de cette série de mesures disciplinaires, l’UPF-Togo estime qu’il demeure possible pour les parties d’explorer la voie d’une résolution à l’amiable de l’affaire originelle, objet de la double saisine de la HAAC par M. VIZY », souligne-t-il.

Après avoir appelé l’ensemble de la presse togolaise à plus de professionnalisme, Loïc Lawson a invité l’ensemble des parties à des discussions.

« Pour ce faire, l’UPF-Togo compte sur la sagacité d’esprit des uns et des autres et invite toutes les parties à la pondération. Aussi bien les membres de la HAAC que les autres acteurs du monde des médias promeuvent quotidiennement la défense de l’exercice de la liberté de la presse dans leurs attributions professionnelles. Entre professionnels de la communication, il est toujours possible de dégager des solutions consensuelles quand on s’attable autour de discussions franches et ouvertes. L’UPF-Togo y convie toutes les parties », conclut-il.

 

 

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