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Des pays-ghettos pour la vie !

« Toute la journée, j’ai marché dans le ghetto. Des enfants fouillent dans les poubelles, une femme son bébé mort dans les bras mendie ; un couple élégant, l’homme superbe, bras croisés, la femme maquillée, chantent au milieu de la chaussée. Là on vend des livres par paniers entiers, ici un homme est allongé sans connaissance : sans doute le froid et la faim. Tout va mal : la mort est partout »,Martin Gray (Au nom de tous les miens).

Parfois, il faut vivre –ne serait-ce que par procuration- le contraire de ce qu’on a l’habitude de vivre pour apprécier la valeur de la vie. Depuis l’apparition de l’épidémie au coronavirus, de plus en plus de pays se referment sur eux-mêmes. Mieux, même au sein d’un pays, voire d’une ville, interdiction est faite aux habitants de sortir. Sous peine d’amendes. La France, l’Italie et la Belgique au moins vivent cette situation. Mais il n’en fallait pas plus pour entendre des jérémiades de personnes qui parlent de pression, de confinement, de malaise à demeurer surplace. D’autres vont jusqu’à parler de se sentir comme en prison. Balivernes, disons-nous.

Que veut l’être humain au final ? Pendant la deuxième guerre mondiale –malheureusement que les survivants se font de plus en plus rares-, des Juifs, des tziganes et des homosexuels ont connu l’inimaginable. En Pologne par exemple, plus précisément à Varsovie et ailleurs en Europe, des murs entiers ont été érigés pour confiner ces populations ciblées par le régime nazi. Des quartiers entiers ont été transformés en ghettos. Et, contrairement à ce qui se passe actuellement dans la même Europe, ces populations ne sortaient de ces ghettos que pour prendre la direction des…camps de concentration, des camps de la mort. Treblinka, Sobibor, Zambrow et bien d’autres éparpillés savamment par Hitler et son armée. C’étaient des camps de la mort.

Avec le coronavirus, des habitants sont de nouveau confinés. Mais cette fois-ci, dans l’espoir de préserver leurs vies ! Là se trouve toute la différence. Même si des témoins de ce temps barbare n’existent plus, des œuvres témoignent de ce que ces devanciers avaient vécu.

Un virus est dans la place. Hormis les masques, les solutions hydroalcooliques, les lavages des mains, l’autre moyen pour court-circuiter cette pandémie est d’isoler les gens les uns des autres, étant donné que la foule et les agglutinations constituent ses terrains de prolifération.

Après la Chine, les Etats-Unis et l’Europe, c’est au tour de l’Afrique de prendre des mesure d’isolement destinées, non pas à envoyer des peuples vers des fours crématoires comme au temps de la dernière guerre mondiale, mais à leur garantir une vie saine.

Sur des médias, on entend des plaintes, des critiques envers les autorités, qui parce qu’elles ont fermé des lieux publics, qui pour avoir prévu des amendes pour les contrevenants aux mesures de confinement. Mais dans le même temps, ces médias critiquent le nombre croissant de morts du fait de la maladie. C’est à se demander si le quatrième pouvoir doit tout relayer en temps de crise. Démocratie d’accord, mais la vie d’abord.

L’épidémie au coronavirus aura eu un mérite, celui d’avoir montré les limites de l’humain, malgré ses soi-disant technologies. Un être microscopique invisible à l’œil nu, mais qui crée la désolation dans des foyers, rend impuissantes les puissances, du moins momentanément, et chamboule toute l’économie mondiale. Il faut être un sacré virus doté de culot pour oser cet exploit ! Mais heureusement qu’à la fin, c’est l’homme qui triomphe.

Godson Ketomagnan

Source : Liberté

 

 

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