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Le ministre de la Fonction publique, de la Réforme administrative, du Travail et de la Protection sociale, dans une interview consultable dans certains organes de la place, comme à son habitude, nargue les opposants du régime cinquantenaire.
Gilbert Bawara tout d’abord, dans cet entretien, rappelle aux détracteurs de l’Union pour la République (UNIR) que toute discussion avec l’opposition avant l’élection présidentielle de l’année prochaine est exclue.

Le Togo, à son point de vue, ne se trouve « ni dans une situation de crise, ni de tensions ou de crispations politiques particulières pour ouvrir un dialogue ». En clair, le processus enclenché unilatéralement par le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) continuera et débouchera sur l’organisation du scrutin présidentiel de 2020.

Ce proche de Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat, va plus loin en accusant les partis politiques de l’opposition et une partie de la société civile réclamant des pourparlers visant l’amélioration du cadre électoral, de faire « des agitations habituelles…à la veille de chaque échéance électorale ».

Revenant ensuite sur les cas du fichier électoral, de la CENI, de la Cour constitutionnelle dont beaucoup exigent un consensus parce que le premier est truffé d'anomalies inacceptables et les deux dernières composées des partisans du pouvoir, Gilbert Bawara se montre encore une nouvelle fois catégorique : pas question d’ouvrir un quelconque dialogue sur ces sujets, convaincu que le cadre électoral existant respecte les normes internationales « en matière d’élections libres, démocratiques, fiables et transparentes ».

Ce membre du gouvernement de Komi Selom Klassou II va jusqu’à déclarer qu’en réalité, si le pouvoir a même accepté une révision des listes électorales de trois jours, prorogée ensuite d’une journée, c’est parce qu’il s’inscrit « dans un esprit d’écoute, d’ouverture, d’apaisement ». «… et c’est aussi parce que nous sommes soucieux de renforcer la transparence et de la fiabilité du fichier électoral. Il n’y a pas lieu de contester le fichier électoral togolais qui est un fichier fiable et crédible », ajoute-t-il.

Toute exigence de l’opposition n’est motivée que par la « logique de blocage », tacle celui qui fait office du porte-parole du gouvernement, l’invitant à « apprendre à respecter les lois et les règlements » du pays.

Gilbert Bawara montre-là encore une fois la position du parti UNIR incarné par Faure Gnassingbé, arrivé en 2005, réélu en 2010 et 2015 et qui fait tout pour s’éterniser au pouvoir.

Il n’a pas besoin de faire encore ces sorties médiatiques qui, certes, sont provocatrices puisque toutes les institutions intervenant dans l’organisation de l’élection au Togo sont verrouillées et programmées à ne connaître qu’un seul vainqueur depuis des lustres.

A.H.